Nobody's watching

Allez hop, je ne résiste pas! Je vous met cette dernière petite trouvaille qui m'a pas mal fait rire. Ca se passe sur You tube et comme vous l'aurez compris, ça s'appelle Nobody's watching.

Alors oui, c'est en anglais, même pire, en américain, mais je pense que cette petite histoire se comprend très bien sans dialogues

En fait, ça cartonne en ce moment sur internet parait il et de nombeux autres petits sketchs du même accabit sont disponibles sur google vidéo.
Enfin, si vous êtes fans, je conseille plus d'aller directement sur leur site, qui est visible avec le lien suivant: Site officiel de Nobody's watching (Toujours en anglais, il font chier ces américains à parler en anglais tout le temps!)

Je conseille cependant le visionage de l'épisode de la "Sitcom avortée" qui les a lancé. J'essaye de retrouver le lien et je vous met ça en ligne

Et voilà! Après quelques invetigations, j'ai retrouvé les 3 parties de la "Sitcom" qui a lancé nos 2 zouaves

Amusez vous bien!

Nobody's Watching Part 1

Nobody's Watching Part 2

Nobody's Watching Part 3

Ah, et au fait, en annexe, une petite histoire de tout ça. Désolé pour ceux qui croyaient que tout était spontané (comme moi, avant de lire ça ) Mais l'idée et les acteurs sont des vrais gens du métier quand même, la preuve ici où je reprends quasimment in extenso un article du site Ecrans: (Ca fait hyper intelligent ce que je viens de dire... Promis, je me ratraperais en disant au moins 3 autres grosses conneries plus tard )

Citation :

Tout le monde regarde « Nobody’s Watching »
Un concept de sit-com refusé par les grands studios cartonne sur YouTube. Et pourrait, du coup, se retrouver à la télévision.

par Bruno Icher

jeudi 19 octobre 2006

Le cas de figure est à méditer pour les producteurs de télévision. Depuis le début de l’été, une série de sketchs diffusés sur YouTube remporte un tel succès qu’ils pourraient faire l’objet d’une adaptation pour une chaîne américaine. « Nobody’s Watching » met en scène deux losers de Union, Ohio, copies quasi conformes de Dumb et Dumber, totalement parasités par leur obsessionnel goût pour la télévision et l’internet. Derrick (Taran Killam) et Will (Paul Campbell), qui ne sortiront probablement jamais d’une adolescence attardée, passent leurs journées à contempler leurs écrans puis à imiter leurs programmes favoris. C’est ainsi qu’ils livrent une parodie plutôt marrante de « 24 heures » ou réussissent à s’immiscer dans les coulisses des Emmy Awards déguisés en serveurs. Leur nouveau passe-temps, évidemment, consiste à explorer les sites comme YouTube où, comme des millions d’internautes, ils se toquent pour des performances vidéos tantôt navrantes comme les expériences « Diet Coke + Mentos », tantôt désopilantes comme les clips du groupe Ok Go qui cartonnent en ligne. Du coup, ils livrent leurs propres interprétations sur ce même YouTube, avec un certain don pour le burlesque et le sit-com. La plupart des petits films sont visibles sur le site officiel.

La qualité d’écriture des sketchs et de leur mise en scène n’est pas tout à fait un hasard. L’aventure a débuté voici presque deux ans avec un projet de Bill Lawrence, une pointure de la série américaine, créateur notamment de « Scrubs » ou « Spin City ». Son idée est une sit-com intitulée Nobody’s Watching mettant en scène deux crétins qui quittent leur Ohio natal pour créer un nouveau show à Hollywood. Après plusieurs allers et retours de l’épisode pilote chez les grands studios, le verdict tombe, implacable : refusé. Dans une interview donnée au New York Times, Angela Bromstad, de NBC Universal, affirme : « A l’époque, c’était un projet mort ».

Jusqu’au jour où le pilote condamné aux oubliettes atterrit sur YouTube. Le succès est quasi immédiat, poussant l’équipe à tourner de nouveaux clips, un peu fauchés mais rapides et drôles. Ca marche tellement que Bill Lawrence a reçu des propositions d’un grand network américain, NBC, pour faire de Nobody’s Watching une série télévisée. Rien n’est signé mais, selon la presse américaine, c’est en bonne voie. Décision dans les jours qui viennent.